Dihun buhez
Hermétique
Pathétique
Tu es le fou
Qui n'ose y croire
Et pourtant elle te portera sans relâche
Il suffirait d'un souffle
D'une inspiration
D'une ouverture
D'un tressaillement
Pour que l'oeil à nouveau s'échappe
Pour que les soleils jaillissent
De ta face de pierre
Ouvrir la bouche
Et accueillir les couleurs de l'espérance
Ouvrir les vannes sur les tristes sillons de tes joues
Innonder innonder l'aridité de l'être
Pleurer sur la sécheresse de nos visions
texte de Céline Sonnard